Heinrich IV du Saint Empire 1 2 3

Alias Heinrich IV du Saint Empire

    Cet Heinrich multiforme a joué simultanément dans plusieurs équipes.
    Son dossard d'empereur du Saint Empire et de Roi des Romains est IV comme son dossard de roi de Germanie (Allemagne) et VIII son dossard de Duc de Bavière.
    D'après Medieval Lands il aurait aussi porté le dossard III comme empereur.

Nom de naissance Heinrich IV de Germanie
Alias Heinrich VIII de Bavière

    Cet Heinrich multiforme a joué simultanément dans plusieurs équipes.
    Son dossard d'empereur du Saint Empire et de Roi des Romains est IV comme son dossard de roi de Germanie (Allemagne) et VIII son dossard de Duc de Bavière.
    D'après Medieval Lands il aurait aussi porté le dossard III comme empereur.

Alias Heinrich III 1
Nom de naissance Henri de Franconie
Identifiant Gramps I4093
Genre masculin
Âge au décès 55 ans, 8 mois, 26 jours

Anecdote

Henri IV (né le 11 novembre 1050 vraisemblablement au palais de Goslar en Saxe, et mort à Liège le 7 août 1106) fut empereur du Saint Empire romain germanique.

Le 17 juillet 1054 à Aix-la-Chapelle, son père Henri III le couronne roi associé de Germanie. À la mort de ce dernier en octobre 1056, il règne en tant que roi des Romains sous la régence de sa mère Agnès d'Aquitaine jusqu'en 1062, puis jusqu'à sa majorité en mars 1065 sous la régence d'Anno, archevêque de Cologne. Le 31 mars 1084 à Rome, il est couronné empereur par l'antipape Clément III. En 1105, son fils cadet Henri, bénéficiant de l'appui du pape Pascal II, se rebelle et le force à abdiquer le 31 décembre.

Henri IV est le troisième empereur de la dynastie franconienne issue des Francs saliens. C'est l'un des souverains les plus controversés du Moyen Âge, mais aussi l'une des plus fascinantes figures d'empereurs de par ses multiples revers de fortunes, qui, avec un règne de 50 ans (le plus long du haut Moyen Âge) n'a pas seulement intrigué les chroniqueurs qui lui étaient contemporains, mais aussi des générations d'historiens. Son opposition au pape Grégoire VII et la pénitence de Canossa constituent les temps forts de la Querelle des investitures.

En 1076, Grégoire VII déclare Henri IV déchu et l'excommunie ; s'étant rebellé contre la souveraineté de l'Église, il ne peut plus être roi. Celui qui refuse ainsi l'obéissance au représentant de Dieu et fréquente d'autres excommuniés est de fait déchu de sa souveraineté. En conséquence, tous ses sujets sont déliés de l'allégeance qu'ils lui ont prêtée.

Cette excommunication du rex et sacerdos, dont les prédécesseurs ont, en tant que patricius Romanorum et dans une conception sacrée et théocratique du roi, arbitré l'élection d'un pape, est à l'époque inimaginable et suscite une vive émotion dans la Chrétienté occidentale. On rédige quantité de pamphlets pour ou contre la suprématie de l'empereur ou du pape, en se référant souvent à la théorie des deux pouvoirs de Gélase Ier (pape de 492 à 496) ; la chrétienté de Germanie est profondément divisée.

Après cette excommunication, beaucoup de princes germains qui soutenaient auparavant Henri, se détachèrent de lui ; à l'assemblée de Tribur en octobre 1076, ils le contraignent à renvoyer les conseillers condamnés par le pape et à faire pénitence avant le terme d'un an et un jour (soit avant le 2 février suivant). Henri doit en outre se soumettre au jugement du pape lors de la diète d'Augsbourg, pour que les princes renoncent à élire un nouveau roi. Se dessine ainsi une alliance entre les nobles et le pape. Henri sentant le danger, décide de tout faire pour que les deux alliés potentiels ne se rencontrent pas.

Le trouble augmente quand, au soir de Pâques 1076, après que l'anathème a été lancé contre le pape dans une cérémonie officielle dans la cathédrale d'Utrecht en présence du roi, la foudre tombe sur la cathédrale et la résidence du prince lesquelles sont réduites en cendres. Cet incident apparait à certains comme la condamnation de la sentence pontificale. Très vite, les défections se multiplient parmi les évêques. Les Saxons commencent à s'agiter.

Pour intercepter le pape avant sa rencontre prévue avec les princes, Henri décide en décembre 1076 de traverser les Alpes enneigées pour se rendre en Italie. Comme ses adversaires lui barraient l'accès aux cols germaniques, il doit passer par le col du Mont-Cenis pour s'entretenir avec le pape avant la diète d'Augsbourg, et ainsi faire lever son excommunication (obligeant par là les princes de l'opposition à se soumettre à lui). Henri n'a pas d'autre moyen de recouvrer sa liberté politique de roi.

Grégoire craint l'approche d'une armée impériale et souhaite éviter une rencontre avec Henri ; il se retire à Canossa, château bien fortifié de la margravine Mathilde de Toscane dans les Apennins. Henri obtient avec son aide et celle de son parrain Hugues de Cluny, une rencontre avec Grégoire. Le 25 janvier 1077, Henri se présente en habit de pénitent devant le château de Canossa. Au bout de trois jours, soit le 28 janvier, le pape lève l'excommunication, cinq jours avant l'expiration du délai imparti par les princes de l'oppostion. En échange de son pardon, il obtient le droit de venir en Germanie et l'assurance que le différend entre les princes et le roi serait soumis à son arbitrage.

L'image d'Épinal d'Henri se rendant à Canossa dans une humble pénitence repose essentiellement sur notre source principale, Lambert d'Hersfeld, qui était par ailleurs partisan du pape et membre de la noblesse d'opposition. La recherche actuelle juge cette image tendancieuse et propagandiste. La pénitence était un acte formel, accompli par Henri et que le pape ne pouvait refuser ; elle apparaît aujourd'hui comme une habile manœuvre diplomatique, qui rendait à Henri sa liberté d'action tout en restreignant celle du pape. Il est pourtant acquis que, sur le long terme, cet événement a porté un sérieux coup à la position de l'empire germanique

En 1900 on ouvrit le sarcophage d'Henri IV pour la première fois et on étudia son squelette. Le rapport d'enquête dressé pour l'occasion décrit le roi Henri comme un homme mince, musclé, presque athlétique. Avec une taille de 1,80 m, il dépassait de 10 cm la taille moyenne de ses contemporains. Il devait avoir un buste développé, de larges épaules et un bassin étroit.

Son visage, selon le rapport d'enquête, « associait une vigueur virile à une grâce presque féminine », opposition que reflètent d'une part la taille importante du crâne, au front étroit et incliné, un nez long et fort, et une barbe fournie dont une partie subsistait, et d'autre part de grands yeux ouverts, une bouche fine et un menton peu marqué.

Le squelette ne présentait aucune trace de blessure et ne révélait aucune maladie décelable, tout indiquait une inaltérable bonne santé depuis la naissance.

[source Wikipedia]

Événements

Événement Date Lieu Description Sources
Naissance [E5288] 11 novembre 1050 Goslar, Basse Saxe, Allemagne    
Décès [E5289] 7 août 1106 Liège, Wallonie, Belgique    

Parents

Relation avec la souche Nom Date de naissance Date de décès Relation dans la famille (si différent de la naissance)
Père Heinrich III le Noir du Saint Empire [I4095]28 octobre 10175 octobre 1056
Mère Agnès de Poitou [I4098]vers 102514 décembre 1077
         Heinrich IV du Saint Empire 11 novembre 1050 7 août 1106

Familles

Famille de Heinrich IV du Saint Empire et Berthe de Savoie [F2052]

Mariés Femme Berthe de Savoie [I4094] ( * 21 septembre 1051 + 27 décembre 1087 )
   
Événement Date Lieu Description Sources
Mariage [E5292] 13 juillet 1066 Trebur, Allemagne    
  Enfants
Nom Naissance Décès
Agnès de Germanie [I4021]vers 107224 septembre 1143