Sicile
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| La Toscane (Toscana) a émis ses propres timbres
poste en 1852 comme la majorité des états
italiens. Ces vignettes étaient libellées en Quattrini, Soldi et Crazie
et représentaient le "Marzocco" lion héraldique toscan. Le gouvernement provisoire du Risorgimento, afin de symboliser la marche vers l'unité de l'Italie, s'empressa de publier de nouveaux timbres le 1er janvier 1860. Ces timbres arboraient la croix de Savoie symbole du régime "italien" en cours de création. Ils étaient libellés en Centesimi en application des tarifs postaux du Piémont Sardaigne en vigueur depuis le 16 juin 1859. Toutefois un an plus tard, le changement politique fut encore plus nettement marqué par la mise en place des timbres sardes suivis en octobre 1862 par ceux du récent Royaume d'Italie. |
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| extrait de la convention postale entre la Toscane
et la France du 15 mars 1851 Avant la mise en place de l'Union Postale Universelle (UPU) en 1874, les relations postales entre différents pays étaient régies par des conventions bilatérales. Celles ci étaient nombreuses et d'une singulière complexité. En effet, ces documents prévoyaient non seulement les échanges de courrier et les tarifs postaux entre les deux états concernés mais aussi tout le trafic de transit. Ainsi l'image ci-dessus est un petit extrait d'un décret de plusieurs pages figurant au Bulletin des Lois n°416 de la République Française et signé par Louis Napoléon Bonaparte alors président de la République et futur Napoléon III. |
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sur cachets et mention manuscrite |
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| lettre de Firenze (Florence) à Tain
[l'Hermitage] (France) du 25 septembre 1852 Cette lettre est taxée à 12 décimes (mention manuscrite "12" au milieu) car son poids elevé a conduit au "double port" (mention manuscrite "2" en haut à gauche). Ce pli, parvenu à Tain l'Hermitage le 1er octobre, est arrivé en France le 29 septembre comme l'indique le cachet rouge d'entrée "TOSCANE ANTIBES". Antibes était alors la ville française la plus proche de la frontière que constituait le fleuve Var entre la France et le Piémont Sardaigne dont faisait alors partie le comté de Nice. Le destinataire est "Messrs J. Calvet", célèbre maison de négoce en vins toujours fondée en 1818 en activité, à Tain l'Hermitage ayant essaimé ensuite à Bordeaux puis en Bourgogne. histoirepostale.net rappelle que l'abus de philatélie et de marcophilie, contrairement à celui d'alcool, ne nuit ni à la santé ni à la sécurité routière. |
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sur timbre poste et cachet |
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| lettre de Pistoia à Portoferraio
(île d'Elbe / Elba) du 29 janvier 1860 Cette lettre est affranchie avec un timbre poste du gouvernement provisoire toscan : la monnaie a changé (10 Centesimi) et la croix de Savoie a remplacé le "Marzocco". Cette missive est arrivée le lendemain de son départ à Portoferraio, capitale de la lilliputienne île d'Elbe et première villégiature insulaire de Napoléon Bonaparte. |
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sur mentions et cachet |
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| lettre de Livorno (Livourne) à Carrara
(Carrare) du 20 août 1856 Cette lettre est affranchie avec un timbre toscan à 2 Crazie représentant le lion "Marzocco". Le cachet "P.D" signifie port payé jusqu'à destination. Carrare, à une soixantaine de kilomètres de Livourne, bien qu'aujourd'hui dans la région de Toscane, était à l'époque dans le Duché de Modène. Une forte communauté juive originaire d'Espagne et du Portugal s'était implantée à Livourne / Livorno lors du reflux des arabes de la péninsule ibérique. Ensuite, au XVIIème puis au XIXème siècle, une partie importante a émigré en Tunisie et a formé environ la moitié de la communauté juive tunisienne. |
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sur timbre poste et cachets |
| lettre de Livorno (Livourne) à Paris (France)
du 12 avril 1862 L'affranchissement est réalisé avec un timbre poste à 40 Centesimi de Piémont Sardaigne à l'effigie de Victor Emmanuel II. Les timbres sardes ne possèdaient pas de dentelure aussi leur découpage était souvent approximatif comme sur cette lettre. Cette lettre est entrée en France par Lanslebourg (cachet rouge), village au pied du col du Mont Cenis, sur la frontière avec l'Italie depuis l'annexion de la Savoie par la France en 1860. Elle est arrivée à Paris le 15 avril chez "Faure & Darasse" "négociants" "21 Rue Simon le Franc" dans le quartier du Temple (quatrième arrondissement). |
L'internaute amateur de vin
peut aller fureter avec modération sur le site web de la maison
de négoce en vins Calvet. Voir aussi sur histoirepostale.net :
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